Mesurer la pression artérielle : le tensiomètre
Appelée couramment tension artérielle, la pression artérielle constitue un indicateur de santé important. Le système cardiovasculaire, impliqué dans la circulation sanguine à travers l’organisme, est composé du cœur plus les vaisseaux sanguins et lymphatiques. Il est primordial de mesurer la pression artérielle avec un tensiomètre, qu’il soit classique (avec un stéthoscope) ou que ce soit un tensiomètre électronique.
Comprendre la pression artérielle
La pression artérielle provient du fonctionnement de ce système cardiovasculaire : le cœur, qui est la pompe, aspire le sang et le renvoie.
La pression artérielle est, comme son nom l’indique, ressentie au niveau des artères. Elle se mesure avec le tensiomètre, qui fournit des données en mmHg ou millimètres de mercure. Deux chiffres sont utilisés, l’un le maximum et l’autre le minimum : 110 /70 ou 110 sur 70. La pression artérielle systolique (PAS) est le chiffre élevé qui indique avec quelle force le cœur envoie le sang dans l’organisme ; le second chiffre ou pression artérielle diastolique (PAD) donne la valeur de résistance des artères. A noter que le pouls, ou battements de cœur palpables avec le doigt, correspond à la PAS.
Pour drainer le sang dans l’organisme, les artères doivent rester élastiques et souples. Lorsque la pression monte, cela signifie que les artères perdent en élasticité. De nombreuses maladies et le risque d’accidents cardiovasculaires menacent la personne. Afin de vérifier correctement la tension artérielle du patient, le médecin ou l’infirmier utilise le tensiomètre.
Utiliser le tensiomètre
Le tensiomètre moderne est un appareil inventé en 1907, il se compose d’un brassard muni d’un manomètre et d’une poire (pour gonfler le brassard). Il s’utilise conjointement avec un stéthoscope. Le brassard est placé sur le bras du patient, tout en maintenant le stéthoscope sur l’artère au niveau du creux du coude. Le médecin gonfle d’air le brassard jusqu’à 160 mmHg, puis il ouvre légèrement la valve de la poire et surveille le cadran du manomètre : l’aiguille décroit lentement, de 160 à 0. Simultanément, il écoute les battements de cœur : ceux-ci ont disparu au moment du gonflage du brassard. Lorsqu’ils reprennent, c’est pour indiquer la pression artérielle systolique. Les battements restent perceptibles jusqu’à un certain niveau, ils cessent lorsque l’aiguille a indiqué la pression diastolique. L’on obtient deux chiffres 120 / 80 par exemple couramment annoncé par les gens comme une tension artérielle de 12/8.
Avec le tensiomètre électronique, le brassard est placé sur le bras ou le poignet, selon le modèle. Après le gonflage du brassard, le cadran affiche les chiffres de la PAS et de la PAD. Moins contraignant que le tensiomètre habituel, ce tensiomètre s’adresse aux particuliers désireux de mesurer rapidement leur pression artérielle. Il faut veiller à ce que les piles soient en bon état.